Dans l’imaginaire collectif, une pièce de style japonais répond à plusieurs critères comme les portes coulissantes appelées « shoji », une ambiance épurée et un sol en tatami. Ce revêtement offre le support parfait pour se détendre, manger ou encore pour dormir sur un futon. Même si de moins en moins d’habitations japonaises en possèdent, on trouve encore beaucoup de foyers avec au moins une pièce en tatamis.
Les meilleures ventes de tatami
- Le tatami japonais traditionnel est composé de plusieurs couches superposées de paille de riz pressée et recouverte d'une natte de roseau finement sélectionnée et tressée. Le bord est recouvert d'un tissu en coton noir.
- Nos tatamis sont fabriqués à la main, selon la tradition japonaise.
- Nos tatamis sont idéaux pour être posés directement au sol ou sur nos lits tatamis et utiliser un futon de notre large gamme : coton, coton et latex, coton-latex-fibre de coco.
- Tatami haute qualité 90x200cm
- Surface en "Omoté" Original (fibre végétale tressées)
- épaisseur 5.6 cm. haute densité (environ 18 kg par mètre carré)
- [SOL TRADITIONNEL JAPONAIS : TATAMI] Le matelas Tatami est un revêtement de sol traditionnel japonais qui attire des personnes du monde entier qui ont déjà visité le Japon et ont fait l'expérience de son confort et de sa texture douce et lisse.
- [UTILISATIONS DIVERSES] 1) En tant que sous-matelas du matelas Futon japonais Shikibuton. Il contrôle l'humidité de votre matelas et agit comme un tampon pour réduire la pression exercée sur votre corps. 2) Comme matelas de yoga. L'absorption de l'humidité vous garde au sec et le rembourrage aide à soulager la douleur dans les genoux et d'autres parties du corps. 3) Allongez-vous directement dessus et vous ferez une bonne sieste!
- Nous l'avons conçu de taille compacte (vous pouvez le plier en quatre) et à des prix abordables, ce qui vous permet d'avoir une expérience similaire de la sensation et du confort que vous auriez ou avez vécu au Japon juste CHEZ VOUS.
- Veuillez noter que cet article a une épaisseur de 2,5 cm, ce qui le rend plus épais et plus durable que les autres concurrents
- Ce tatami est de taille mini. Il est donc facile à utiliser et vous pouvez créer une atmosphère de style japonais.
- Cet article taille traditionnelle 1/4 (43,2 x 86,4 cm)
Qu’est-ce qu’un tatami ?
Le tatami est bien plus qu’une simple natte rembourrée : c’est le revêtement de sol traditionnel du Japon. Conçu à l’origine en paille de jonc, appelée « igusa », il se retrouve dans les habitations japonaises, notamment dans les washitsu (pièces recouvertes de tatamis), ainsi que dans les temples. Grâce à sa souplesse, on le retrouve aussi dans les dojos, lieux dédiés aux arts martiaux et à la méditation.
Des dimensions standardisées et un rapport d’exception
Un tatami traditionnel mesure environ 91 x 182 cm, soit un rapport de 1:2, pour une épaisseur de près de 5 cm et un poids oscillant entre 25 et 30 kg. On retrouve cependant des variations régionales au Japon, réparties en quatre catégories standard :
- Kyouma
- Chuukyouma
- Edoma
- Danchima
Aujourd’hui encore, la taille du tatami reste normée et s’utilise comme unité de mesure dans la construction : elle détermine la surface des pièces, la largeur des portes et même la hauteur des fenêtres. Il est ainsi courant de parler d’une « pièce de 8 tatamis » ou de « 4,5 tatamis ». Il existe d’ailleurs des demi-tatamis pour moduler davantage l’espace intérieur.
Variations régionales et usages
Outre les maisons japonaises, le tatami s’inscrit dans des espaces aussi variés que :
- Les temples bouddhistes, pour les pièces de recueillement.
- Les dojos, pour la pratique des arts martiaux comme le judo, le karaté ou l’aïkido.
- Les ryokan (auberges traditionnelles), où dormir sur un tatami fait partie de l’expérience nippone authentique.
Les tatamis en Occident : différences de dimensions
En Occident, les tatamis proposés sur le marché ont souvent des dimensions allant de 70 cm à 90 cm de large pour 200 cm de longueur. Contrairement aux tatamis japonais au ratio 1:2, ces modèles ne permettent pas toujours une disposition dans les deux sens.
Cette différence de format peut influer sur la façon d’aménager l’espace, notamment si vous recherchez une ambiance japonaise authentique ou si vous souhaitez pratiquer un art martial chez vous.
Matériaux traditionnels et alternatives modernes
Le tatami traditionnel se compose généralement de paille de riz et d’une surface en igusa pour un confort optimal. Aujourd’hui, on trouve également des tatamis synthétiques fabriqués avec des matériaux comme la mousse.
Mousse ou matériaux composites : plus faciles à entretenir et souvent plus légers.
Paille de riz : offre une bonne isolation et un maintien ferme.
Le Tatami au fil des époques : de l’objet noble à l’icône du quotidien
Les origines du tatami : un trésor du 8e siècle
Le tatami trouve ses premières traces au Shōsō-in, la maison du Trésor du temple Tōdai-ji à Nara, où l’on conserve le plus ancien exemplaire, datant du 8e siècle. Dans les premiers temps, ces nattes étaient bien plus qu’un simple revêtement : elles faisaient partie du mobilier d’apparat réservé à la cour impériale et à l’aristocratie.
Un privilège réservé aux nobles (794 – 1185)
Durant la période Heian (794 – 1185), le tatami était un symbole de prestige. Le mot « tatami » est issu du verbe « tatamu », qui fait référence aux nattes repliées et empilées. Seuls les nobles pouvaient alors se permettre cet objet, très prisé pour son confort et son raffinement.
La démocratisation du tatami (12e – 16e siècle)
À partir du 12e siècle, le tatami commence à se diffuser au-delà des cercles aristocratiques. Au 16e siècle, les artisans japonais adoptent la paille de jonc (igusa) pour le rembourrage, améliorant ainsi le confort et la durabilité de ces nattes. Ce changement de matériau contribue à rendre le tatami plus abordable et facilite sa production en plus grandes quantités.
L’ère Edo et l’essor populaire
Dès l’ère Edo, les classes populaires des villes se mettent à utiliser le tatami dans leur quotidien. Cependant, il faudra attendre l’ère Meiji (dès 1868) pour que le tatami s’implante même dans les campagnes et qu’il se généralise vraiment dans l’ensemble de la société japonaise.
Le tatami à l’ère moderne
Aujourd’hui, le tatami a su évoluer pour mieux s’adapter au style de vie moderne. Si les Japonais aiment à marier tradition et modernité, ils conservent volontiers au moins une pièce en tatami dans leurs maisons. Véritable cœur de la vie familiale, cette washitsu (pièce traditionnelle japonaise) est utilisée pour :
- Les repas
- La cérémonie du thé
- La méditation
- L’accueil des invités
- La transformation en chambre pour la nuit
Grâce à la modularité qu’offrent les tatamis, une même pièce peut changer de fonction au fil de la journée, invitant au repos ou au partage selon les besoins.
Les étapes de fabrication d’un tatami
1. Le matelas de base : le « tatami-doko »
La première étape consiste à superposer et à entrecroiser des couches de paille de riz. Une fois compressées, ces couches forment un matelas appelé tatami-doko. Cette structure donne au tatami sa fermeté et son isolation naturelles, tout en assurant un bon confort au quotidien.
2. La natte tressée : le « tatami-omote »
Après la mise en forme du tatami-doko, on vient recouvrir celui-ci d’une natte en paille tressée, appelée tatami-omote.
- Couleur naturelle : à l’origine verte, la paille prend une teinte jaune à mesure qu’elle vieillit.
- Matériau : traditionnellement de la paille de jonc (igusa), parfois remplacée par des alternatives plus modernes.
3. L’ourlet : le « tatami-heri »
Enfin, on ajoute un ourlet pour dissimuler les bords du tatami. Appelé tatami-heri, cet élément peut varier selon les fabricants et les souhaits du client.
- Matières courantes : lin ou coton noir.
- Options décoratives : certains modèles peuvent afficher des motifs brodés pour un rendu plus élégant.
Entre tradition et modernité : l’artisanat du tatami
Un savoir-faire ancestral
De nombreux artisans japonais continuent de fabriquer les tatamis à la main, et assurent souvent la pose directement chez le client. Le travail manuel garantit une qualité artisanale et permet de réaliser des découpes particulières pour s’adapter à différentes configurations de pièces.
L’ère de l’industrialisation
Grâce à la standardisation des dimensions de la natte, la production de tatamis s’est peu à peu industrialisée. Les machines sont utilisées pour :
- Découper les différentes couches.
- Coudre le revêtement (tatami-omote) sur le matelas (tatami-doko).
Malgré ces avancées, certaines étapes restent confiées à la main, notamment lorsqu’il s’agit de réaliser un tatami avec des dimensions spéciales ou des finissions personnalisées.
Pourquoi opter pour un tatami artisanal ?
Personnalisation : les motifs et la couleur du tatami-heri permettent de créer un espace sur mesure.
Confort et durabilité : la paille de riz compressée offre un soutien naturel, idéal pour la détente ou la pratique de disciplines zen.
Esthétique authentique : l’aspect traditionnel et la teinte unique de la paille font tout le charme d’un sol japonais.
La pose des tatamis
On emboite les tatamis, sans les fixer, de façon à recouvrir le sol d’une pièce. En général ce revêtement se pose sur un plancher, ou sur un sol en béton dans les maisons plus modernes. Ce revêtement a l’avantage de se démonter et de se remplacer très facilement.
On peut disposer les tatamis de différentes façons. D’abord la disposition shūgijiki, c’est-à-dire avec les nattes dans les deux sens. Ou bien la disposition fushūgijiki, avec les nattes dans un seul sens. Si vous parcourez les annonces immobilières au Japon, vous pourrez voir l’illustration des pièces en tatami, avec la disposition des nattes.
Sachez qu’il existe une bonne et une « mauvaise » façon de disposer les tatamis. Les points de rencontre des matelas doivent former un T. Il ne faut jamais que quatre coins soient réunis dans une pièce. La raison de cette croyance est que le caractère utilisé pour le chiffre 4 définit également la mort. On y voit donc un mauvais présage et on évite volontiers ce chiffre au Japon.
Le tatami est un revêtement de sol durable, qui s’utilise pendant des dizaines d’années. Comme tous les produits, il nécessite des soins adaptés. D’abord, il ne faut pas marcher dessus avec des chaussures ou même avec des chaussons. Il faut aussi l’épousseter régulièrement ou l’aspirer. On peut également effectuer un nettoyage avec un chiffon humide de temps en temps. Enfin, tous les ans au printemps on enlève les tatamis et on les place à l’extérieur (si le temps de permet) afin de les aérer.
Les avantages du tatami
Le premier avantage de ce revêtement de sol est qu’il est écologique. Quand il est fabriqué avec les matériaux naturels traditionnels, c’est un produit complètement biodégradable. De plus, sa composition n’est pas un aliment pour les insectes ou pour les acariens. Le tatami est un revêtement sain, à condition de le nettoyer régulièrement pour éviter l’accumulation de peaux mortes, qui elles, attirent les acariens.
Le deuxième point positif est qu’il peut se poser facilement. Il suffit d’emboîter les tatamis pour remplir une surface. Pas besoins de produits, d’outils ou de perçage !
Un autre avantage à ce matelas japonais est le confort. En effet, il donne davantage de souplesse au sol. C’est pourquoi les Japonais peuvent dormir confortablement, sur un futon posé sur le sol en tatami. On déroule ce futon tous les soirs et on le replie le matin afin de l’aérer et de gagner de la place.
Ensuite, on peut ajouter que le tatami offre une très bonne isolation thermique et acoustique. Il permet de profiter de la fraîcheur en été et de la chaleur en hiver.
Enfin, la sensation du jonc est très agréable. Marcher pieds nus sur un tatami rappelle la nature et pousse à la détente, un vrai plaisir au quotidien !
